Manu Galure. Ils bricolent, démontent et remontent leurs instruments pour trouver des sonorités surprenantes et nous embarquer dans des histoires pleines de douceur et de poésie.
Drôle de garçon que ce chanteur qui s’impose dès ses vingt ans, qui s’adonne à la trentaine au télé-crochet puis se lance dans cette idée folle : plus de deux ans de tournée à pieds. « Vertumne » est le nom de son quatrième disque écrit pendant le cheminement.
Aujourd’hui, sur scène, un piano à queue et un piano droit. Deux pianistes, dont l’un chante. On les voit trafiquer dans les cordes, désosser les instruments et chaque chanson surprend par des sonorités nouvelles et des bruits étranges. Si écouter des pianos préparés est une expérience surprenante, observer des musiciens bricoler leurs instruments est un moment réjouissant.