Moi, ma chambre, ma rue Cie Copier Coller. Le chorégraphe Tidiani N’Diaye dénonce l’utilisation du plastique et la pollution qu’il engendre jusqu’au bout du monde à travers une chorégraphie chargée de sens.
Dévastateur, le plastique est partout : en microparticules dans notre organisme et l’eau que nous buvons, dans les objets quotidiens, dans les océans. Interdit ici, le sac (ou la poche avec l’option sud-ouest-chocolatine) refait surface ailleurs, en Afrique. Chorégraphe malien, Tidiani N’Diaye se souvient avoir joué, enfant, dans ces décharges à ciel ouvert, colonisées par le plastique qui redessine les paysages et érige des montagnes. Tidiani N’Diaye laisse la matière chatoyante et légère envahir le plateau pour danser dans cette mer artificielle, s’y débattre et tenter en vain d’en venir à bout. Un spectacle beau et puissant.