Dans Toyo, une musicienne et un équilibriste contorsionniste trouvent un tuyau de chantier et vont tour à tour s’en servir comme abris, comme avion ou comme maison, et vont même réussir à le faire chanter.
Toyo c’est un tuyau de chantier, tout froid tout raide, tout creux… quelle aubaine !
Coline la violoniste, fait chanter Toyo ; toutes sortes de sons semblent sortir de lui…
Gillou apprivoise Toyo, ils s’adoptent immédiatement et comme Gillou est très, mais alors vraiment très souple, il se glisse à l’intérieur et s’y installe tel le Pagurus Bernardus… plus connu sous le nom de bernard-l’hermite.
Toyo devient pour Gillou une carapace, un costume, un chapeau, une tour d’équilibriste ! Ou bien une manche à air, un périscope, un avion, une maison…
Gillou l’enjambe, le traverse en tous sens, se plie et s’entortille, s’emmêle, s’y coince même parfois !
Pas d’inquiétude, Coline est là et vient l’aider à s’en extirper ! Alors Gillou replonge dedans, s’y cache totalement et disparaît quelques instants… avant d’en ressortir par l‘autre bout !
Puis on entend le son du violon ; Gillou tombe sous le charme de la mélodie, et voilà qu’avec Toyo ils s’échappent dans une danse mélancolique… Vraiment, ils s’aiment tous les deux…
Alors ils invitent Coline à les rejoindre, Gillou se blottit dans Toyo, Coline monte en équilibre sur son dos, et le violon chante tout en douceur et majesté la musique de l’histoire de Gillou et Toyo…